Dans quels types de logement étudiant investir en 2025 ?

Le marché du logement étudiant connaît une tension accrue en 2025, marquée par une demande record (3,02 millions d’étudiants en France) et une offre insuffisante. La crise sanitaire a accéléré les attentes en flexibilité et durabilité. Partout en France, des dizaines de candidats se disputent un logement, illustrant la concurrence féroce. Investir en 2025 exige de cibler les zones tendues et les types de logement étudiant recherchés. Focus sur les types de logements étudiants recherchés en 2025.

Les types de logements populaires auprès des étudiants

Les attentes des étudiants évoluent rapidement. Les investisseurs doivent anticiper ces tendances pour maximiser leur rentabilité tout en répondant aux besoins variés d’une clientèle exigeante. Voici quelques pistes pour savoir vers quel type de logement étudiant se tourner. 

Studios et appartements en colocation

Les studios attirent les étudiants recherchant indépendance et tranquillité. Ils se louent à 550 €. Ces logements combinent autonomie totale et confort : cuisine, espace de vie et salle de bain privée à la clé. La colocation, en revanche, séduit pour son coût réduit et sa convivialité. À Lyon ou Lille, les colocations affichent des loyers partagés autour de 400 € par personne. Les espaces communs favorisent les échanges, tout en réduisant les dépenses individuelles.

Investir dans le logement étudiant reste stratégique en 2025. Les studios et T1 proches des campus offrent un rendement stable, avec des prix d’achat variant de 250 000 € à 550 000 € selon la localisation. À Rennes ou Lille, les rendements oscillent entre 6 % et 8 %, grâce à une demande soutenue. Les résidences avec services premium attirent une clientèle étudiante exigeante, tout en simplifiant la gestion pour les investisseurs.

Résidences étudiantes

Les résidences étudiantes connaissent une popularité croissante grâce à leurs services inclus. Elles proposent des logements meublés, le wifi rapide et des espaces communs. Les loyers sont entre 450 € et 800 €. Tout dépend de la ville où investir et des prestations offertes. Ces résidences modernes intègrent souvent des salles de coworking, des espaces de détente et une sécurité renforcée. Les étudiants apprécient ces solutions tout-en-un, particulièrement dans des villes comme Paris ou Bordeaux.

Logement intergénérationnel et colocations innovantes

Le logement intergénérationnel se développe en 2025. Il séduit les étudiants au budget serré. En échange d’une aide ponctuelle, les jeunes bénéficient d’un loyer réduit, souvent inférieur à 300 € par mois. Les colocations innovantes (coliving), quant à elles, combinent espaces privés et zones partagées optimisées pour la vie en communauté. Ces formules émergent dans les grandes métropoles, où la demande dépasse l’offre traditionnelle.

Les critères essentiels pour les étudiants en 2025

Les tendances montrent une montée en gamme des attentes. Les étudiants privilégient désormais le confort sans sacrifier leur budget. Les investisseurs doivent donc anticiper ces besoins pour rester compétitifs dans un marché en pleine mutation.

Proximité des transports et des campus

En 2025, les étudiants recherchent des logements proches des universités et des transports. Un trajet de moins de 1h30 doit séparer leur domicile du campus. Cette proximité réduit les coûts de transport et optimise leur emploi du temps. Les logements situés à moins de 20  minutes attirent davantage, surtout dans les grandes villes où le trafic complique les trajets.

Qualité de vie et services supplémentaires

Les attentes évoluent : wifi rapide, espaces communs et sécurité figurent parmi les priorités. Les logements modernes avec salles de coworking ou espaces de détente séduisent davantage. La demande pour des résidences bien équipées augmente, surtout dans les régions où les logements vétustes dominent encore. Bien plus qu’une simple colocation, le coliving attire de plus en plus avec ses services et espaces communs supplémentaires.

Accessibilité financière

Le loyer moyen atteint 550 € en France, avec des pics à 919 € à Paris. Les APL étudiant couvrent partiellement ces dépenses (100 à 150 € mensuels en moyenne), mais restent insuffisantes pour compenser les hausses récentes. Les villes comme Limoges (379 €) ou Pau (383 €) offrent des alternatives abordables, attirant des investisseurs en quête de rendements stables.

L'impact de la transition énergétique et des logements écoresponsables

Les investisseurs adaptent leurs stratégies : rénovation énergétique des logements existants ou construction de résidences neuves labellisées. Ces choix sécurisent la rentabilité tout en répondant à une demande croissante.

Logements écoénergétiques : une priorité légale et économique

La loi Climat et Résilience impose aux investisseurs de privilégier les logements classés A ou B au DPE. Ces logements garantissent une valorisation à long terme. Les résidences étudiantes modernes ont des équipements économes en énergie (chauffage performant, isolation renforcée, etc.). Ce qui réduit les coûts de gestion et attire une clientèle sensible à l’écologie.

Sensibilité étudiante à l’écologie

Les étudiants privilégient des logements qui répondent aux valeurs environnementales. Honneur donc aux résidences qui proposent des espaces verts, des bornes de recharge pour véhicules électriques et des systèmes de recyclage. La clé pour satisfaire cette clientèle exigeante. Cette tendance s’accentue dans des villes comme Grenoble ou Rennes, où le dynamisme écologique influence les choix locatifs.

Les attentes en matière de technologie et de connectivité

Les étudiants ont besoin d'un accès internet et d'espaces de télétravail. Les résidences étudiantes modernes intègrent des salles de coworking. À Paris ou Lyon, ces équipements deviennent un critère décisif pour attirer une clientèle connectée.

La domotique et les applications de gestion simplifient la vie des locataires. Les résidences connectées proposent des systèmes de réservation d’espaces communs ou des services de maintenance via des plateformes dédiées. Ces innovations renforcent l’attractivité des logements, tout en optimisant la gestion pour les investisseurs.

Les investisseurs adaptent leurs stratégies : équipements numériques et flexibilité d’usage sont désormais des leviers de rentabilité. Les villes comme Toulouse ou Rennes, où la demande dépasse l’offre, voient émerger des résidences hybrides mêlant confort et technologie.

Conclusion

Les studios et T1 proches des campus restent des valeurs sûres, avec des rendements de 6 % à 8 % à Rennes ou Lille. De même pour la colocation abordable. Les résidences étudiantes modernes, équipées de domotique et d’espaces communs, répondent à la demande croissante d’un confort premium sans sacrifier le budget. Les investisseurs doivent intégrer les critères énergétiques (logements classés A/B au DPE) et les services connectés (wifi haut débit, espaces de coworking…) pour rester compétitifs.

Les villes comme Paris ou Lyon offrent une demande locative stable, malgré des prix élevés. Les investisseurs anticipent en ciblant des quartiers à fort potentiel (Nantes, Grenoble) et en optant pour des logements écoresponsables, alignés sur les exigences légales et les attentes écologiques des jeunes.

Investir en 2025 exige de s’aligner sur les tendances : digitalisation, durabilité et flexibilité. Les bailleurs modernes intègrent ces paramètres pour maximiser leur rentabilité, tout en répondant à une clientèle exigeante.